La valeur travail et la distribution des revenus (1).
Près de la moitié des revenus répartis entre les ménages ne provient plus directement du travail. Nous observons qu’en France, les revenus d’activité professionnelle ne représentent qu’à peine six dixième de l’ensemble des revenus alloués. De surcroît, la politique de redistribution fiscale et sociale permet, comme le précise le tableau suivant sur « Les effets de la redistribution sur les revenus en France » d’accroître le revenu disponible des catégories les plus modestes de façon dégressive jusqu’aux trois quarts environ de la population au détriment du quart restant. Les revenus de transfert permettent de doubler le revenu net des plus pauvres et de rendre les revenus disponibles supérieurs aux revenus nets jusqu’au 7e décile (part des 70 % de la population dont les revenus atteignent le seuil maximal indiqué).
source : François Bourguignon, Pierre-André
Chiappori (Fondation Saint Simon) Ces évolutions de la répartition confirment que le travail rémunéré n’est plus la seule source possible de revenu. Malgré cette tendance lourde, l’exigence de distribution d’un revenu indépendamment du travail et de toutes conditions d’âge ou de capital n’est pas encore admis par le plus grand nombre et par les différents pouvoirs. Pourtant les efforts récurrents de communication et de proposition ne manquèrent pas. Ils émanent d’auteurs et de courants, d’époques et de convictions aussi divers que le prékeynesien Clifford H. Douglas, l’abondanciste Jacques Duboin, le proudhonien Georges Valois, les travaux de la revue non conformiste des années 1930 Ordre Nouveau et le personnaliste fédéraliste Alexandre Marc, le prix Nobel Milton Friedman, l’essayiste André Gorz, le philosophe Philippe Van Parijs, les économistes Yoland Bresson de l’Association pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence (AIRE) et Alain Caillé du Mouvement Anti-Utilitariste dans les Sciences Sociales (MAUSS). Cette énumération ne pouvant d’ailleurs prétendre à l’exhaustivité. L’Histoire de l’humanité nous confirme ainsi que l’idée d’un revenu universel telle que nous l’imaginons aujourd’hui n’est pas récente. La mistophori, c’est-à-dire la somme allouée aux citoyens les plus pauvres par Périclés entre 454 et 450 avant Jésus Christ, afin de leur permettre de répondre pleinement aux nécessités fort contraignantes du calendrier civique [1] ne concernait qu’une catégorie de la population. Mais son institution témoignait déjà de l’exigence d’une solvabilité universelle des citoyens supérieure à tout autre critère, notamment d’attribution, pour satisfaire aux obligations consacrées du groupe social. Plus proche de notre époque moderne, en 1796, Thomas Paine proposa au Directoire d’instaurer « une dotation forfaitaire attribuée à chaque adulte arrivant à l’âge de la majorité et d’une pension annuelle uniforme attribuée à toute personne ayant atteint l’âge de cinquante ans » nous rapporte Philippe Van Parijs[2] . Cette dotation s’appuyait alors sur la reconnaissance de la rente foncière. Plusieurs raisons d’ordre éthique, culturel, politique et économique expliquent la résistance de ce lien quasi ombilical entre travail et revenu. En fait, l’approche du glissement sémantique du travail et la perception historique qui en résulta devraient nous permettre d’en réviser et de repenser la relation de cause à effet. Le travail : labor, tripalium,
otium, neg-otium ? Sous l’Antiquité, les Grecs, comme les Romains, distinguaient le labor, ou travail pénible et oppressant, et l’opus, davantage activité créatrice. Opposé au labor, l’otium, ou le loisir, activité gratuite, ne consistait pas en une période de repos ou de jeu. Il était consacré à l’étude et à la méditation et considéré comme l’activité première. L’otium fut principalement célébré par les stoïciens. Inversement, le negotium, ou non loisir, consistait en une activité intéressée. Le negotium se transformera plus tard en négoce [3]. La pensée chrétienne issue de l’Ancien et du Nouveau Testament qui le réalise s’inscrira dans la continuité de la pensée grecque. Elle ne valorisera pas davantage le travail. Pourtant l’action de l’Homme décrite dans la Genèse fut différemment interprétée au fil des siècles. L’exhortation qu’elle contient : « Emplissez la terre et soumettez-là ; dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre (1.28) » pourrait laisser à penser que l’Homme à vocation à travailler. Dominique Méda souligne que « le texte de la Genèse doit être compris strictement, le travail est bien une malédiction, une punition, ainsi « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre, d’où tu as été pris (3,19) » [4]. Dans le Nouveau Testament, la mise en garde de saint Paul dans son Epître aux Thessaloniciens « Si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas manger non plus (St. Paul, II, Thess. 3.10) fut pourtant très longtemps interprétée de façon restrictive par les différents pouvoirs politiques et économiques. Il faudra le commentaire de Pie XI dans son encyclique Quadragesimo anno pour rappeler le sens de la parole de l’Apôtre. « Observons à cet égard », commente-il « combien c’est hors de propos et sans fondement que certains en appellent ici au témoignage de l’Apôtre : « Si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas manger non plus .» L’Apôtre, en effet, condamne par ces paroles ceux qui se dérobent au travail qu’ils peuvent et doivent fournir ; il nous presse de mettre soigneusement à profit notre temps et nos forces d’esprit et de corps, et de ne pas nous rendre à charge à autrui alors qu’il nous est loisible de pourvoir nous-mêmes à nos propres nécessités. En aucune manière il ne présente ici le travail comme l’unique titre à recevoir notre subsistance [5] .» Au demeurant d’ailleurs, Paul, Juif, citoyen de la ville de Tarse en Turquie, doté d’une solide formation d’intellectuel, sans doute dans une école philosophique proche des stoïciens, ne pouvait ignorer leurs thèses. Dominique Méda confirme également cette interprétation en rappelant que l’injonction paulinienne n’était qu’une mise en garde contre les désordres possibles que pouvait engendrer la paresse. Des premiers siècles de la Chrétienté jusqu’à la fin du Moyen Age, le travail effectif des paysans et des artisans prendra la forme de labor, du verbe laborare, labourer ou de ouvrer. Mais ce n’est qu’au XVIe siècle que le terme nouveau, travail, de tripalium, machine à trois pieux souvent utilisée pour la torture, se substituera aux expressions précédemment en usage. Le travail
marchand : source d’enrichissement. Il faudra attendre le XVIe siècle pour que le travail soit considéré comme un moyen d’enrichissement et de domination financière. Le sociologue allemand Max Weber souligna dans son ouvrage majeur, « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme » [6] qu’avec la Réforme et le développement de la doctrine calviniste de la prédestination, les Protestants devinrent très attentifs aux signes de réussite dans le travail, considérés par eux comme une manifestation de la gloire de Dieu. Avec cette conception, la vertu n’était plus opposée à la fortune, l’enrichissement et la chrématistique (chez Aristote, perversion qui consiste à posséder la monnaie pour elle même) devinrent moins condamnables. Le travail ne fut plus uniquement perçu comme une punition, mais également comme une contribution à l’œuvre divine. La vision ascétique protestante et la rationalisation de l’activité productive, avec la comptabilité, la mise en place d’instruments comme le compte en capital et le bilan annuel, allaient permettre le développement du capitalisme moderne. Nous étions là bien loin de cette définition de Le Play selon laquelle « Le but suprême de tout travail est la vertu, non la richesse ». Désormais, le travail autonome, c’est-à-dire sans finalité marchande, et par conséquent sans quantification monétaire, n’aura plus de valeur communément admise. Comme a pu le résumer André Gorz, le travail ne rendra peut-être pas libre, mais il devra rendre riche. « Le travail par la joie se mesure en kilofrancs annuels .» Au sens moderne, il se définira comme « une activité déployée en vue de l’échange marchand et qui fait nécessairement l’objet d’un calcul comptable [7].» De là sans doute cette dichotomie trop occultée aujourd’hui entre le concept de travail et celui d’emploi. C’est en effet afin de favoriser les échanges marchands, gage de richesses, de protection et de vertu [8], il conviendra de développer le travail et la production négociables. « Pour que la concurrence de l’homme et de la machine prit libre carrière », notait Paul Lafargue, « les prolétaires ont aboli les sages lois qui limitaient le travail des artisans des antiques corporations ; ils ont supprimé les jours fériés. Sous l’Ancien Régime, les lois de l’Eglise garantissaient au travailleur 90 jours de repos (52 dimanches et 28 jours fériés) pendant lesquels il était strictement défendu de travailler. C’était le grand crime du catholicisme, la cause principale de l’irréligion de la bourgeoisie industrielle et commerçante. Sous la Révolution, dès qu’elle fut maîtresse, elle abolit les jours fériés et remplaça la semaine de sept jours par celle de dix. Elle affranchit les ouvriers du joug de l’Eglise pour mieux les soumettre au joug du travail [9] .» Le docteur Villermé avait également souligné, en 1840, qu’alors que « les forçats des bagnes ne travaillaient que dix heures, les esclaves des Antilles neuf heures en moyenne, il existait dans la France qui avait fait la Révolution de 89, qui avait proclamé les pompeux Droits de l’Homme, des manufactures où la journée de travail était de seize heures, sur lesquelles on accordait aux ouvriers une heure et demie pour les repas [10].» Plus tard encore, Simone Weil écrira : « Pour moi, personnellement, voici ce que ça a voulu dire, travailler en usine. Ça a voulu dire que toutes les raisons extérieures sur lesquelles s’appuyaient pour moi le sentiment de ma dignité, le respect de moi-même ont été en deux ou trois semaines radicalement brisées sous le coup d’une contrainte brutale et quotidienne (…). Il faut, en se mettant devant sa machine, tuer son âme pour huit heures par jour, sa pensée, ses sentiments, tout [11] .» Du travail
à l’emploi marchand. Le travail
qui libère et insère est devenu opprimant et esclavagiste dans le carcan de
l’emploi. Pour Chateaubriand, le salariat était le dernier esclavage à
abattre. « Le travail »,
écrivait Hyacinthe Dubreuil, « c'est l'action, l'action utile, celle qui
continue la création. Aussi vaudrait-il mieux toujours substituer
« action » à « travail », puisqu'hélas le mot
« travail » traîne avec lui si péniblement tant de préjugés et tant
de mauvais souvenirs à cause des souffrances dont la méchanceté et la bêtise
des hommes l'ont entouré [12] ».
Ainsi le travail qui était considéré comme un moyen d’accroître les revenus individuels et collectifs de ceux qui l’entreprenaient, et les profits de ceux qui le mettaient en œuvre, deviendra un facteur de production, une ressource humaine, une marchandise comme les autres qui s’échangera sur un marché. Le travail sera dès lors rationalisé et analysé, notamment dans sa forme salariale, comme un « louage de services » qui implique une relation de subordination. De nombreux auteurs, de Karl Marx à Simone Weil, identifieront le contrat salarial à un dérivé du servage et de l’esclavage. Il influencera notamment notre modèle de société. « C’est parce que le travail socialement rémunéré et déterminé est le facteur de loin le plus important de socialisation que la société industrielle se comprend comme une société de travailleurs, et à ce titre se distingue de toutes celles qui l’ont précédée[13]. » Le travail devient alors pleinement une marchandise, et le travailleur un marchand. Au delà du concept de « neg-otium », le travail est reconnu comme un négoce par la loi du 17 mars 1791 qui affirme qu’ »il sera libre à toute personne de faire tel négoce, d’exercer telle profession, art ou métier que bon lui semble. » Mais notre société de travailleurs, devenus négociants, redoute de retrouver la liberté et se conforte dans son aliénation . Citant Hannah Arendt, Dominique Méda souligne que nous sommes devenus une société de travailleurs qui ne sait plus pourquoi elle développe une telle activité, ni pourquoi ses agents travaillent avec un tel sentiment de l’urgence. « Une société de travailleurs que l’on va délivrer des chaînes du travail, et cette société ne sait plus rien des activités plus hautes et plus enrichissantes pour lesquelles il vaudrait la peine de gagner cette liberté[14].» Car cette liberté effraie, continue-t-elle. « Les politiques craignent la délinquance, l’ennui. L’idée d’une diminution de la place du travail dans nos vies amène sur la scène le spectre de la surconsommation et de l’individualisme. (…) Si nous poussons la thèse de Hannah Arendt un peu plus loin qu’elle ne le fait, il faut dire que nous n’imaginons pas d’autre rapport au monde et à l’action que celui de la production et de la consommation : nous ne pouvons plus nous exprimer que par la médiation d’objets ou de prestations et de productions, nous ne pouvons plus agir qu’en consommant [15].»
La baisse
tendancielle du temps de travail rémunéré. Pourtant, la réduction du temps de travail est une tendance séculaire. Ainsi, le travail considéré du point de vue marchand est tendanciellement en décroissance. Il doit même pour se maintenir être assisté d’artifices sociaux ou absorber toujours plus les activités libres, de l’ “otium », effectuées traditionnellement dans des espaces domestiques ou sociaux sans contrepartie financière. Enfin, il faut rappeler que la masse salariale collective décroît relativement à la valeur ajoutée produite. Cette dépression de la masse des revenus du travail s’observe dans la réduction de la part des revenus du travail dans le PIB et dans la baisse volontaire ou subie de la durée du travail par semaine, par année, et par période active occupée le long d’une vie. Sans doute le rythme de cette décroissance tendancielle du travail marchand est-il gonflé quelquefois lors de conjonctures défavorables à un déversement rapide de l’emploi d’un secteur d’activités à un autre, par l’immobilisme passager des innovations ou par la lenteur d’appropriation collective de nouveaux besoins, c’est-à-dire en définitive lors de la gestation de nouveaux marchés. Mais quoiqu’il en soit, ce mouvement de réduction n’en est pas moins constant, même s’il est quelquefois artificiellement surestimé. Ainsi, à la fin du XXe siècle, le 30 mars 1900, en France, l’Assemblée Nationale votait une loi proposant de respecter la journée de 10 heures. Puis la journée fut ramenée à 8 heures en 1919. En 1998, la semaine de 35 heures fut instaurée, mais entre temps, la durée des congés payés augmenta. Alors que le temps annuel moyen du travail avoisinait les 3000 heures en 1900, il n’en dépassait qu’à peine la moitié en 1998 [16]. « Un homme salarié de 20 ans avait, en 1946, la perspective de passer au travail un tiers de sa vie éveillée ; en 1975, un quart ; et aujourd’hui moins d’un cinquième. Ces fractures récentes mais profondes devraient se prolonger et induire d’autres logiques de production et d’échange [17]. » La décroissance du temps de travail annuel sur la durée d’une vie éveillée entraîne une nouvelle approche de sa distribution et de son partage. Cette idée est acceptée par tous quand le travail à partager dispose d’une productivité sensiblement homogène et comparable et procure des revenus peu éloignés les uns des autres. En observant la répartition de l’ouvrage dans les ateliers d’imprimerie qu’il connaissait bien, Proudhon avait dégagé une loi sociale du traitement de la pénurie du travail. « Lorsqu’on ne redoute pas le chômage, que le tirage et la lettre ne manquent pas, chacun est libre de s’abonner à son ardeur et de déployer la puissance de ses facultés ; alors celui qui fait plus gagne plus, celui qui fait moins gagne moins. L’ouvrage commence-t-il à devenir rare, compositeurs et pressiers se partagent le labeur ; tout accapareur est détesté à l’égal d’un voleur et d’un traître….. Donc article premier du règlement universel. La quantité limitée de la matière exploitable démontre la nécessité de diviser le travail par le nombre de travailleurs [18]”. Mais, dans le cadre d’une économie communautaire mais hétérogène, riche d’une multitude d’entreprises et de centres de production les plus variés, les taux de productivité d’un emploi ou d’un secteur à l’autre sont également diversifiés. Il est évident que cette diversité, garante d’une certaine autosuffisance est nécessaire à l’harmonie aussi bien sociale, que territoriale de la communauté. Elle suppose cependant d’accepter des écarts de productivité, et par conséquent de revenus d’un emploi à l’autre. Ces écarts s’accentuèrent, comme nous l’avons vu, durant le XXe siècle, et notamment dans son dernier tiers, et sous l’influence de diverses rentes greffées sur certains emplois. En effet, indépendamment de leur productivité, les revenus de l’emploi sont influencés par les principes et les objectifs des sociétés dans lesquels le travail s’intègre, que l’offre et la demande tendent de traduire. Principes qui génèrent de véritables rentes salariales ou professionnelles. La
hiérarchie des salaires. « Comment donc et en vertu de quels principes se fixe la hiérarchie des salaires ?” se demandait Halévy. “C’est un principe de distribution des richesses qui ne résulte pas de l’opération spontanée des lois de la nature : il suppose un système compliqué d’institutions juridiques. Il consiste dans une sorte de transaction entre le droit du plus fort et la loi du nombre. Il repose donc sur deux vérités de fait, la première que les forts ont, dans la lutte pour l’existence, l’avantage sur les faibles, la seconde que les forts sont plus faibles que la coalition des faibles, et doivent accepter le contrôle de la majorité sur leurs actes, dès qu’il a plu aux faibles de se concerter pour agir (…) Nous ne voyons en conséquence rien d’absurde à ce que ce principe rende compte de l’inégalité des salaires. Nous demandons seulement si, en fait, il suffit à rendre compte des énormes inégalités qui se font actuellement observer dans la distribution des richesses entre travailleurs (…). Nous croyons que l’inégalité actuelle des salaires tient, pour une large part, non pas à l’inégalité des capacités de travail exigées, mais à l’inégalité des besoins, due à la constitution aristocratique de la société [19]”. En ce début de XXIe, la constitution de notre société est assurément d’essence hédoniste et consumériste. Ce n’est pas par hasard si le joueur de football Zinédine Zidane déclara 15 millions d’euros annuels de revenus en 2006, le basketteur Tony Parker 10,5 millions d’euros, alors que l’inoubliable champion du marathon de Melbourne en 1956, le grand Français Alain Mimoun, 32 fois champion de France, habitait toujours un petit deux pièces sans douche ni toilettes dans le 19e arrondissement de Paris à l’époque, et que l’argent facile du monde du “show business” suscite d’aussi éphémères que pitoyables carrières. Par ailleurs, les écarts sociaux entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus bas tendent à s’accroître depuis ces deux dernières décennies. Aussi une réduction de la durée de travail imposée sous la forme d’un passage de l’emploi effectué dans le cadre d’une économie caractérisée par l’hétérogénéité de la productivité de ses composantes et l’influence des appréciations dominantes générera une paupérisation des travailleurs les moins productifs. [1] -
Charles Champetier, Eléments n°75, septembre 1992. [2] - Philippe Van Parijs, Au delà de la solidarité.
Les fondements éthiques de l’Etat-providence et de son dépassement”. [3] - Michel Herland, Peut-on disjoindre le
revenu du travail ? Une approche historique, L’Europe en formation
n°311, hiver 1998-1999. [4] -
Dominique Meda, Le travail. Une valeur en voie de disparition, Alto Aubier
1995. [5] -
Pie XII, Quadragesimo anno sur l’instauration de l’ordre social, 15 mai 1931. [6] -
Max Weber, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, 1904, rééd.
2000. [7] -
André Gorz, Métamorphoses du travail. Quête du sens, critique de la raison
économique, Galilée 1991. [8] -
La liberté du commerce, la libre circulation des biens et des personnes,
apparurent à la fin de la seconde guerre mondiale, comme l’une des
principales conditions d’une paix durable. [9] -
Paul Lafargue, Le Droit à la paresse, 1883, Allia 2000. [10]
- Docteur Villermé, Tableau de l’état physique et moral des ouvriers
dans les fabriques de coton, de laine, et de soie, 1840. [11]
- Simone Weil, La condition ouvrière, 1934. cité par D. Méda, op.cité [12]
-(La fin des monstres, Grasset 1936). [13]
- André Gorz, opus cité. [14]
- Hannah Arendt, Conditions de l’homme moderne, in Dominique Méda, opus
cité [15] - Dominique Méda, opus cité. [16] - La France au XXe siècle, sous la direction de Philippe
Chalmin, Association pour le développement de l’Histoire économique, Sorbonne
2000, p.47. [17] - Jacques Delors et Clisthène, La France
par l’Europe, Grasset, Paris 1988. [18] - P.J. Proudhon, Premier mémoire sur la propriété,
1840. [19] - Elie Halévy, Les principes de la
distribution des salaires, in Revue de métaphysique et de morale, 1906, cité
par D. Méda, opus cité. Janpier Dutrieux,
juin 2007 janpier.dutrieux@worldonline.fr
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[1] - Charles Champetier,
Eléments n°75, septembre 1992.
[2] - Philippe Van Parijs, Au delà de la
solidarité. Les fondements éthiques de l’Etat-providence et de son
dépassement”.
[3] - Michel Herland, Peut-on disjoindre le
revenu du travail ? Une approche historique, L’Europe en formation n°311,
hiver 1998-1999.
[4] - Dominique Meda, Le
travail. Une valeur en voie de disparition, Alto Aubier 1995.
[5] - Pie XII,
Quadragesimo anno sur l’instauration de l’ordre social, 15 mai 1931.
[6] - Max
Weber, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, 1904, rééd. 2000.
[7] - André Gorz,
Métamorphoses du travail. Quête du sens, critique de la raison économique,
Galilée 1991.
[8] - La liberté du
commerce, la libre circulation des biens et des personnes, apparurent à la fin
de la seconde guerre mondiale, comme l’une des principales conditions d’une
paix durable.
[9] - Paul Lafargue, Le
Droit à la paresse, 1883, Allia 2000.
[10] - Docteur Villermé,
Tableau de l’état physique et moral des ouvriers dans les fabriques de coton,
de laine, et de soie, 1840.
[11] - Simone Weil, La
condition ouvrière, 1934. cité par D. Méda, op.cité
[12] -(La fin des monstres,
Grasset 1936).
[13] - André Gorz, opus
cité.
[14] - Hannah Arendt,
Conditions de l’homme moderne, in Dominique Méda, opus cité
[15] - Dominique Méda, opus cité.
[16] - La France au XXe siècle, sous la direction de Philippe Chalmin,
Association pour le développement de l’Histoire économique, Sorbonne 2000,
p.47.
[17] - Jacques Delors et Clisthène, La France par
l’Europe, Grasset, Paris 1988.
[18] - P.J. Proudhon, Premier mémoire sur la
propriété, 1840.
[19] - Elie Halévy, Les principes de la
distribution des salaires, in Revue de métaphysique et de morale, 1906, cité
par D. Méda, opus cité.